Comme beaucoup d’entre vous, il m’arrive très régulièrement de craquer sur des objets, sans me poser davantage de question. Parfois, je note la marque, le nom du designer en me disant qu’il faut que je prenne le temps de regarder et ça me sort de la tête. Pourtant je suis assez sensible à ce genre de chose, mais le tourbillon de la vie et ma mémoire de poisson rouge, ne sont pas là pour m’aider… Alors aujourd’hui, je prends le temps, je remonte en arrière pour me remémorer toutes les créations de Thomas Merlin qui m’ont tapé dans l’oeil et je couche le tout sur papier, enfin sur l’ordi.
Je crois que ça a commencé en 2013, avec ses lampes à poser, éditées chez Eno Studio, les Brother & Sister. Elles me faisaient penser à des bergères avec leurs grands chapeaux. Je les trouvaient intrigantes de part leur formes et de part leurs couleurs vives. La jaune, me rappelle le petit personnage de chez Pixar. La différence entre les deux, la soeur a un abat jour lisse, le frère a un aspect cabossé.
En 2014, personne n’a pu passer à côté, Thomas Merlin signe le bougeoir Jacques pour la marque Hartô. On le voit partout et pour cause, c’est un bougeoir en bois qui reprend la forme des alvéoles des ruches… Bah oui, bougie, cire, abeille, ça se tient ! Le petit plus de ce modèle composé de 4 modules aux pièces hexagonales, la petite touche de couleur qui va bien. On a le choix entre jaune, bleu et rose.
En 2016, je le retrouve chez Drugeot Manufacture, un éditeur et fabricant français de mobilier design en bois naturel. Tables basses, bout de canapé, table de repas, banc et même un bureau… La collection Aronde, comprenant les trois premiers, rend hommage au métier d’ébéniste, avec des meubles tout en rondeur.
Pour obtenir son diplôme, le futur ébéniste doit exécuter une queue d’aronde à la main. Hommage à l’ébénisterie traditionnelle, la série ARONDE met en valeur ce bel assemblage réservé au bois massif.
A son extrême opposé, le bureau assume des lignes droites et une légèreté défiant les lois de l’apesanteur. Sur deux pieds et adossé contre le mur, le bureau COMPAS est la pièce idéal pour les petites surfaces. Quelques années plus tard, toujours chez Drugeot, je remarque la gamme Bric, du mobilier modulable et personnalisable, je crois que la gamme dispose de 14 couleurs.
Il y a un an, je découvrais Tiny, un meuble ultra-compact qui réunit les fonctions essentielles de la salle de bains. Projet développé avec Sanijura dont je vous ai déjà parlé, lors de l’incubateur 2019, organisé par le French Design by VIA. Tiny est l’aboutissement d’une réflexion sur l’aménagement des petites, voire très petites salles de bain puisqu’il permet d’intégrer dans seulement 2m² un point d’eau, du rangement et un chauffage intégré dans la porte du placard, tel un sèche-serviette. Le tout, résolument esthétique !
Je ne vous parle ici que des créations que j’ai vu passé, mais en allant sur son site, vous en découvriez davantage. Notamment DIZY, une marque engagée, une nouvelle façon d’acheter votre mobilier. Vous créez vos propres meubles, sans outil ; juste selon vos envies. Choisissez les pièces dont vous avez besoin, mixez les couleurs qui vous inspirent et assemblez le tout pour créer un meuble unique. Démontable (et transposable) : aujourd’hui, vous avez besoin d’une table basse mais demain, vous préféreriez une bibliothèque pour la chambre du petit dernier ? Avec les pièces DIZY, vous démontez vos meubles et vous en recréez de nouveaux sans rien jeter. Rien ne se perd, tout se transforme.
Thomas Merlin développe ses projets dans une optique de simplicité offrant un juste équilibre entre fonctionnalité, mise en œuvre et esthétique. A travers ses dessins er ses réalisations, il met différents enjeux indissociables : sociale, économique et écologique. Des valeurs qui font que je ne pouvais que me retourner sur son travail !
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Quelle jolie découverte, on adore ces créations et ce style frais & scandinave. :)
Merci pour le partage !